S’il y a bien un thème que je ne pouvais pas manquer au sujet du Japon, et de Tokyo en particulier, c’est celui de la mode. Au pays des paradoxes, où l’uniforme est omniprésent de l’école primaire à l’entreprise, il existe un véritable engouement, une obsession même du vêtement, du look, du style. Les styles justement, on en trouve par centaines. Des idols déguisés en personnages de manga à l’ultra-chic des quartiers huppés, du hipster au punk, du gothique au classique… Tokyo est un défilé permanent.
Mais qui, dans cette société si uniformisée, se permet donc de tels écarts ? Qui sont ces personnes, si nombreuses, à l’apparence parfois outrageuse, et forcément incompatible avec un boulot de salaryman ? Ce sont des étudiants du supérieur (la plupart des universités n’ayant pas d’uniforme, contrairement aux écoles, collèges et lycées) mais également des jeunes aux professions peu contraignantes ou en relation de près ou de loin avec la mode. Ce sont des serveurs, vendeurs, des coiffeurs ou des modèles. Des artistes, des entrepreneurs ou des freelancers.
Il m’est venu plusieurs fois l’envie de créer une partie de mon blog qui serait dédiée à la mode. Comme une mosaïque des styles tokyoïtes. Cependant, le sujet est tellement vaste qu’il me serait impossible de me consacrer à la tâche. Par ailleurs, un de mes amis a créé un blog visuel présentant divers styles, des photos qu’il réalise lui-même au gré de ses rencontres dans les rues de la capitale. Intitulé « The Bento Boy », je vous invite donc à jeter un œil à ce journal personnel qui selon moi reflète bien l’éclectisme de la mode nippone.